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Une dystopie avec un brin de fantastique, Les insurgés avait tout pour me plaire en théorie. Ce livre écrit par Malorie Blackman n'est malheureusement pas aussi réussi que ceux que j'ai pu lire d'elle jusqu'à présent,  à savoir la sublime série Entre chiens et loups et, dans un tout autre style, Boys don't cry.

Notons toutefois un point extrêmement positif, il s'agit d'un roman unique !

Après une période de guerre et de conflits, un monde nouveau (l'Alliance) a été créé, fondé sur un principe unique : la vie humaine comme bien le plus précieux. Au sein de l'Alliance, les gardiens sont les garants de la sécurité des individus et doivent les protéger contre les rebelles mais sans avoir recours à la violence. Ils n'ont pas le droit de tuer et leurs armes sont non létales. Kaspar, 17 ans, est l'un d'entre eux.

Ce qui m'a gênée dans ce roman, c'est son manque de clarté, à la fois dans la description de l'univers dans lequel évolue les personnages et dans le déroulement de l'histoire. Il est fort possible que ma lecture ait souffert de l'état de fatigue avancé dans lequel je me trouvais lorsque j'ai entamé ce livre, néanmoins, j'ai eu le sentiment, à chaque fois que je le reposais, qu'il était difficile de s'y replonger. A chaque fois je peinais à me remémorer les faits précédents. Et c'est donc la raison évidente pour laquelle je n'ai pas pleinement apprécié Les insurgés. Ce ne fut pas une lecture fluide, loin de là.
J'y ai toutefois retrouvé l'écriture de Malorie Blackman, capable de camper une atmosphère en quelques lignes. Et rien que pour ça, je recommande cette lecture qui ne m'a pourtant pas transcendée. Une incursion intéressante dans son univers, mais sans-doute pas la meilleure.

Titre original : Noble conflict
Traduit de l'anglais par Amélie Sarn
Milan (Macadam), 342 pages, 2015 pour l'édition française et 2013 pour l'édition originale