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Premier volet d'une trilogie avec parutions rapprochées (pour une fois, le lecteur n'aura pas à patienter des lustres, et c'est tant mieux), La disparue est un roman teinté de fantastique qui m'a totalement séduite. Seuls de menus détails m'ont tenue éloignée du coup de coeur mais je brûle à présent d'en découvrir la suite. Séléné, bretonne d'origine, vient d'intégrer le prestigieux lycée parisien Darcourt en classe de seconde. Cet établissement regorge d'adolescents snobs dont la cousine de Séléné, Alexia, qui lui réserve un fâcheux accueil. La jeune fille est dénigrée par la plupart de ses pairs et son quotidien devient difficilement supportable jusqu'au jour où elle rencontre le mystérieux Laszlo... Qui est-il, et pourquoi s'intéresse-t-il aux tableaux peints par sa mère disparue six ans auparavant ? L'entrée dans ce roman se fait de manière naturelle, les pages défilent sans que l'on en prenne conscience. Petit-à-petit, on s'éloigne du milieu lycéen pour découvrir par fragments un autre univers. Les indices sont donnés au compte-goutte, l'envie d'en savoir davantage va crescendo et le pouvoir d'addiction est élevé. Marilou Aznar signe là un premier roman réussi dont l'histoire a su m'emporter. Seul bémol, certains événements sont amenés de façon trop rapide dans la narration, ce qui en casse un tout petit peu le rythme. Mis à part cela, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, son ambiance aux tons de mystère et de mélancolie, ses personnages attrayants. Superbe entrée en matière pour cette série.
(Un conseil : quand vous avez terminé ce tome, relisez le prologue qui est de toute beauté.)

Casterman, 415 pages, mars 2013