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Voilà bien longtemps que je désirais découvrir cette série et binomette m'avait fait fait l'immense plaisir de m'offrir le premier tome en VO (j'ai un peu honte quand je constate que je n'ai toujours pas lu des livres que l'on m'a offerts en 2011...). Quelques temps plus tard, j'ai entamé cette lecture, mais me suis heurtée à la barrière de la langue. Fatigue ou manque de capacités, toujours est-il que j'ai senti dès les premières pages que j'allais perdre en qualité de lecture. Les mois ont passé et j'hésitais. Pour finir, j'ai décidé de lire ce premier tome en français. Je crois que j'ai bien fait car la traduction est excellente.

Une fois n'est pas coutume, je vais reprendre le résumé de l'éditeur que je trouve plutôt réussi et qui donne bien le ton de ce roman :

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Premier tome, donc, de la série du Protectorat de l'ombrelle, Sans âme permet au lecteur de faire connaissance avec une héroïne pour le moins originale, Miss Tarabotti. Une vieille fille qui arbore d'excellentes manières, a un penchant certain pour le thé et les ombrelles.  
Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman, j'ai par la suite été totalement séduite, et, prise dans les filets de Gail Carriger, j'ai englouti les deux derniers tiers de ce volume avec gourmandise. Très nettement, ce qu'il faut retenir de cette lecture, c'est le style de l'écriture. Jubilatoire et bourrée d'humour, la plume de l'auteur semble être le point fort de cette série. L'esprit de Miss Tarabotti, ses échanges avec Mord Maccon, sont juste désopilants et il est difficile d'y résister.
Un premier tome plus que prometteur qui me donne envie de poursuivre avec les suivants.

Les billets des copines : SandyCécile, Clarabel, Adalana.

Titre original : Soulless
Traduit de l'anglais par Camille Croqueloup
Orbit, 2011 pour l'édition française et 2009 pour l'édition originale
Format électronique, 269 pages