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Il a tellement fait parler de lui ce roman, que tout le monde connaît au moins son titre. Je l'ai découvert tardivement mais avec la voix enchanteresse de Frédéric Meaux qui m'a accompagnée de longues heures durant. 
J'ai d'emblée embarqué dans ce récit envoûtant qui m'a passionnée de bout en bout. 

Barcelone, 1945. Le jeune Daniel Sempere, fils de libraire, découvre dans le mystérieux cimetière des livres oubliés un roman qui va dicter sa vie : L'ombre du vent d'un certain Julián Carax. Voilà comment débute L'ombre du vent. Un roman foisonnant ou deux histoires principales - celle de Daniel et celle de Julián  - vont se mêler subtilement au fil des pages pour n'en faire plus qu'une. C'est un récit très dense avec de multiples retours dans le passé, des anecdotes, des chemins parallèles qui se croisent et font toute la richesse de ce roman. Il s'en dégage une atmosphère mélancolique et captivante qui prend le lecteur dès les premières lignes. C'est une longue histoire mais à la construction parfaitement maîtrisée qui tient en haleine jusqu'au bout. 
J'ai aimé ces moments passés auprès de Daniel et de  Fermìn, compagnon loyal au tempérament bien trempé. J'ai aimé cette aura de mystère, l'intrigue centrale autour de l'écriture et des livres. J'ai aimé, enfin, cette passion destructrice, cette violence dans les sentiments, l'intensité dramatique.

Je rends piteusement hommage à ce merveilleux livre qui m'a emportée bien loin et m'a laissée les yeux brillants et le coeur serré.

La fiche du livre sur AUDIOLIB (avec des extraits)

Texte intégral lu par Frédéric Meaux
Avec la participation de Valérie Lemaître
Traduit de l'espagnol par François Maspero
Audiolib, 2012

Durée totale d'écoute : 17h30