La couverture est jolie, le titre est une invitation à la lecture, mais je suis restée insensible à ces Contes du printemps...

Pourtant c'était plutôt bien parti avec le premier "conte" qui s'intitule Jour de l'an. C'était agréablement écrit avec cette note d'humour si particulière  - spécifique, j'en ai l'impression, à la culture asiatique - qui me touche. Mais les récits suivants m'ont ennuyée et laissée de marbre. Sôseki, dans ce recueil, relate des moments de sa vie souvent anecdotiques, des souvenirs, des instants. L'idée avait tout pour me plaire mais je me suis sentie complètement étrangère (au sens propre et figuré) à ce que raconte cet auteur japonais. Cela s'explique sans doute en partie par l'écart entre ma culture et celle de l'auteur mais il ne s'agit pas seulement de cela. J'ai été transportée par des textes émanant de cultures très éloignées de la mienne, aussi je ne pense pas que ce soit la raison de mon indifférence aux Petits contes de printemps.
J'avoue que je suis perplexe, je ne sais comment analyser ce rendez-vous manqué.
Je peux néanmoins imaginer ce que l'on peut apprécier dans cette œuvre... une sorte de musique interne, la contemplation du temps et des paysages... autant d'éléments qui d'habitude séduisent la lectrice que je suis.

Lecture commune avec Lau

(une lecture croisée puisque l'on s'est offert mutuellement ce livre dans le cadre du swap au long cours 2009)

Philippe Picquier (collection Picquier Poche) - 138 pages