Après avoir lu le deuxième tome j'attendais avec une grande impatience de pouvoir découvrir ce dernier volet de la trilogie.
Je dois dire que Le monde achève la saga Méto de façon magistrale

Dès les premières pages, nous découvrons Méto et ses amis dans une situation qui ouvre de nouvelles perspectives, bonnes ou mauvaises. 
Yves Grevet exploite à fond les relations humaines dans ce troisième tome et tout au long de l'histoire le doute est permis. A chaque instant, on se demande quels sont les véritables alliés de Méto et où se cachent les traitres dans son entourage. Tout est jeu de manipulations qui n'en finissent pas.
Quant à Méto lui-même, il se révèle  encore davantage et devient extrêmement attachant. Courageux, loyal, intuitif, logique... ses qualités ne manquent pas, mais il est également vulnérable et devient un personnage complexe et proprement fascinant.
Au-delà de l'intrigue passionnante menée avec brio par l'auteur, se profile une lecture à un autre degré qui offre une véritable réflexion sur les fondements d'une société

La fin vient hélas, bien trop vite, mais si j'ai secrètement souhaité qu'il y eut davantage de développements, je dois reconnaître que l'auteur a su trouver le juste équilibre qui donne ce ton si particulier à l'histoire. Mention spéciale pour l'épilogue que je trouve parfait.

Je n'ai pas mis de coup de coeur pour les premiers tomes, j'attendais la fin pour juger de la qualité de cette série, et je peux dire à présent qu'elle va me marquer pour longtemps. Une trilogie qui vaut le détour.

Une dernière chose, parce que je suis très sensible à l'esthétique d'un livre, j'aime énormément la présentation et les couvertures des trois tomes qui sont signées Thomas Ehretsmann. Son blog ici.


L'avis de Clarabel


Syros - 379 pages