84, Charing Cross Road est un roman épistolaire bâti à partir des lettres échangées entre l'auteur vivant au Etats-Unis et une librairie "spécialisée dans les livres épuisés" située en Angleterre. Pendant près de vingt années Helene Hanff va correspondre avec un certain Frank Doel chargé de faire des recherche pour elle. En vérité, il me semble que le terme "caprices" conviendrait mieux ici que celui de "recherches", mais ce n'est là que mon avis très subjectif.
J'avais choisi ce titre après avoir lu de nombreux billets élogieux à son sujet. Je dois dire que cette lecture me laisse perplexe et qu'en toute honnêteté je me demande bien comment pareil livre peut se retrouver dans une liste de trésors littéraires à côté de réels chefs-d'œuvre... Les voies des lecteurs sont impénétrables !
Sans aller jusqu'à dire que je n'ai pas aimé ce roman, sa lecture ne m'a pas transportée et m'a laissée totalement indifférente. Enfin pas totalement, parce que le ton des lettres d'Helen Hanff m'a parfois exaspérée. C'est sensé être de l'humour, moi ça ne m'a pas fait sourire. Et ce pauvre Frank Doel qui répond toujours avec le même flegme et la même courtoisie anglais, au bout de quelques pages ça a commencé à m'agacer un tantinet...
Quant à cette histoire assez incroyable de correspondance entre deux êtres de chaque côté de l'Atlantique, et bien elle ne m'a pas touchée le moins du monde. C'est soit-disant un éloge à l'amour des livres, moi je n'y ai vu que l'expression de l'égocentrisme. Imperméable je suis restée. Et cette avalanche de noms d'auteurs classiques qui me sont totalement inconnus n'a rien fait pour raviver mon intérêt, malheureusement.
Bref, ma critique est dure mais le seul qualificatif qui me vient à l'esprit en songeant à cette lecture ratée c'est "gentillet".


Lecture commune avec Mariel, Herisson08 et Cynthia


Autrement Littératures (collection Le livre de poche) - 156 pages