L'idée même d'écrire un livre "sur commande" m'est insupportable. Je sais, c'est idiot. Des peinture que l'on reconnaît aujourd'hui comme des chefs-d'œuvre sont le résultat de commandes. Il en va de même en musique. Pourquoi ne serait-ce pas possible avec l'écriture ?

J'étais donc peu tentée de découvrir ce roman qui a pourtant reçu le prix Nouveau Talent 2009 de la fondation Bouygues Telecom - Metro.
Seulement, si prix il y a, c'est pour récompenser un roman dont l'auteur s'est vu imposer une contrainte, à savoir celle d'utiliser dans son histoire le langage SMS. Bref, vous comprenez sans-doute mieux à présent ma frilosité. Et pourtant, la présentation qui m'a été donnée de L'avant-dernière chance m'a fait changer d'avis.

Et je n'ai pas eu tort.

Ce premier roman de Caroline Vermalle est un livre tout en douceur. Une histoire touchante et émouvante juste ce qu'il faut. Des liens qui se créent entre un grand-père et sa petite-fille, deux vieux bonshommes qui ont décidé de faire le tour de France en voiture...
Il est question de vieillesse, d'amour, de tendresse, de rêves, d'envies. Un roman douillet qui agit un peu comme un baume, une de ces lectures qui font du bien quand on a le vague à l'âme, qu'on veut du léger avec quand-même un peu de profondeur mais sans pathos, bref une sorte de bonbon à lire, en somme.

L'avant-dernière chance
c'est cela et c'est aussi probablement la promesse d'autres jolies histoires, du moins c'est ce qu'il faut souhaiter à son auteur. Alors contrainte d'écriture il y a, certes, mais finalement on l'oublie vite...

Merci à Caroline Vermalle pour cette jolie découverte.

Les avis de Lune et Sylire

Le blog de l'auteur

Calmann-Lévy - 245 pages