Un recueil de treize courtes (très courtes) nouvelles avec pour dénominateur commun la douleur (essentiellement psychique) et la mort. J'avais repéré depuis un bon moment cet ouvrage chez Cathulu, à la fois séduite par la couverture que je trouve superbe et la thématique de ces nouvelles. J'aime les histoires noires, acides qui suggèrent le pire sans jamais sombrer dans le sordide ou le sanguinolent.  Court, noir, sans sucre correspond à cela ; des nouvelles qui racontent le pire mais sans trop en dire, laissant le soin au lecteur de deviner l'horreur entre les lignes. Une écriture directe, efficace sans-doute, mais qui malheureusement ne m'a pas touchée. L'alchimie n'a pas pris. Et ce n'est pas faute d'avoir lu d'élogieuses critiques ; ce livre a fait l'unanimité chez les blogueurs que je visite régulièrement. Je partais donc avec un a priori très positif, impatiente de découvrir enfin ces nouvelles, me demandant si je n'allais pas être émue aux larmes ... Et bien non. Je ne peux pas dire que je sois insensible aux thèmes abordés, mais je n'ai pas accroché avec ces nouvelles. Je n'ai pas ressenti d'émotion même lorsque les mots me contaient le pire. Il a fallu que je me force à terminer ce recueil qui m'a bien vite lassée. Une seule nouvelle retiendra mon attention : Les mouches. Malgré son extrême violence, je l'ai trouvée belle.  Voilà, je me suis demandée pourquoi je n'avais pas aimé alors que tout le monde semble apprécier ce livre, ça m'a même frustrée, mais quand la magie ne prend pas, il faut se résigner.

Ce livre est un livre-voyageur qui est parti de chez Fashion que je remercie de m'avoir mise dans la boucle.

Depuis que Fashion l'a lu, il est passé chez Clarabel puis chez Rose. Il repart maintenant de chez moi vers Cely.

L'être minuscule - 118 pages