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La fabuleuse histoire de Guirec et Monique - Le carnet de bord (Guirec Soudée)

dimanche 29 décembre 2019

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CoupDeCoeur2016.pngDernier billet de l'année et sans doute (tout du moins à l'heure où j'écris ces lignes) aussi mon dernier coup de cœur.
J'avoue que je n'aurais pas ouvert ce livre sans qu'une lectrice pour laquelle ce fut aussi un coup de cœur ne le recommande vivement. J'avais entendu parler de l'aventure de ce marin et de sa poule, mais ne m'y étais pas intéressée plus que cela.
Guirec Soudée est un jeune breton qui a grandi sur une île mais ne s'était jamais réellement frotté à la navigation en haute mer jusqu'à son départ à l'âge de 21 ans à bord de son voilier récemment acquis, Yvinec. Sans véritable expérience, cet aventurier des temps modernes a réalisé un tour du monde qui a duré plusieurs années (avec des escales parfois assez longues). On retiendra notamment son hivernage dans les glaces du Groenland pendant 130 jours sans assistance. Lors d'une étape aux Canaries, Guirec adopte Monique, une poule rousse, qui devient sa coéquipière et la mascotte du voyage.
Cet ouvrage est la version "carnet de bord" de ce périple passionnant. Il est composé essentiellement de photos accompagnées de courts textes qui retracent le parcours d'Yvinec.
Attention, si vous lisez cet ouvrage, vous risquez d'avoir une furieuse envie de partir, de voyager, voire même d'aller en mer ! Le récit de cette aventure un peu folle est fantastique, on voyage par procuration entre admiration et incrédulité.
Guirec Soudée est un explorateur du 21ème siècle qui n'a pas pris la grosse tête et raconte son expérience avec une fraîcheur et une quasi naïveté très agréables.
J'ai adoré et je compte à présent lire son autre ouvrage, le récit de voyage.

Arthaud, 203 pages, 2019

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Si c'est un homme (Primo Levi)

vendredi 15 mars 2019

9782367620329-001-T.jpegCoupDeCoeur2016.pngPrésentation de l'éditeur :
Durant la Seconde Guerre mondiale, Primo Levi, vingt-quatre ans, juif, lutte aux côtés des maquisards antifascistes du Piémont. Capturé en 1943, il se retrouve peu après à Auschwitz, où il demeurera plus d’un an avant d’être libéré par l’armée russe en janvier 1945. Au camp, il observe tout. Il se souviendra de tout, racontera tout : la promiscuité des blocks-dortoirs, les camarades qu’on y découvre à l’aube, morts de froid et de faim ; les humiliations et le travail quotidiens, sous les coups de trique des kapos ; les « sélections » périodiques où l’on sépare les malades des bien-portants pour les envoyer à la mort ; les pendaisons pour l’exemple ; les trains, bourrés de juifs et de tziganes, qu’on dirige dès leur arrivée vers les crématoires… Et pourtant, dans ce récit, la dignité la plus impressionnante ; aucune haine, aucun excès, aucune exploitation des souffrances personnelles, mais une réflexion morale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie.

Comme pour tous les "grands" livres, ceux qui traitent de sujets importants, ceux qui sont intemporels et universels, il est extrêmement difficile d'en parler et encore davantage d'émettre un avis à leur sujet, au risque de les ternir un peu.
Je vais donc me contenter d'exprimer ici mes ressentis de lectrice, et la raison pour laquelle cette lecture a été un coup de cœur.

Ce que j'ai apprécié tout d'abord, c'est la qualité du témoignage en lui-même. Primo Levi retrace son année passée à Auschwitz un peu à la manière d'un journal et raconte absolument tout ce qu'il vit, ou peut voir. C'est donc un texte très riche en informations, et bien qu'ayant lu quelques livres sur le sujet, j'ai appris bien des choses avec Si c'est un homme.
Ensuite, ce qui m'a touchée, c'est le style adopté par l'auteur, simple, sans fioritures et surtout sans aucun pathos. Jamais un jugement, jamais de plaintes personnelles, et toujours un regard tout en pudeur et le plus objectif possible. Qu'un individu parvienne à se décentrer à ce point, à prendre une telle distance par rapport à une expérience si terrible, force l'admiration et le respect.
Enfin, ce qui m'a plu, si je puis dire, dans ce livre, c'est la position adoptée par l'auteur, qui nous fait parfois presque oublier qu'il fut la victime de ce qu'il raconte, tant il analyse la vie au camp de manière quasi scientifique. Plus qu'un témoignage sur son vécu au sein du camp, c'est une véritable analyse sociologique que nous propose Primo Levi. 
Un livre au contenu aussi terrifiant que passionnant, riche d'enseignements. Un livre nécessaire. 

Texte intégral lu par Raphaël Enthoven
Suivi de :
- Interview de Primo Levi par Philip Roth lue par Benoît Peeters
- Entretien inédit avec Raphaël Enthoven
Durée totale d'écoute : 7h35
Audiolib, 2015

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(existe aussi au format poche en version papier)

En nous beaucoup d'hommes respirent (Marie-Aude Murail)

lundi 4 mars 2019

005586680.jpgCoupDeCoeur2016.pngJ'ai mis beaucoup de temps à me plonger dans ce livre, je ne sais pour quelle raison. Pourtant, j'avais très envie de découvrir l'histoire de Marie-Aude Murail et celle de sa famille. Elle figure parmi mes écrivains préférés, j'ai quasiment aimé tous ses romans (ceux que j'ai lus !) et plusieurs d'entre eux ont été des coups de cœur. Quand on me demande un conseil de lecture, c'est souvent son nom que je cite. Bref, quand j'ai appris que ce titre sortait, j'étais impatiente, et finalement j'ai attendu bien longtemps avant de m'y plonger. Les voies du lecteur sont impénétrables...
Dans cet ouvrage, Marie-Aude Murail retrace donc son histoire familiale à partir de documents trouvés en vidant la maison de ses parents. Photos, correspondances et autres lui font remonter le temps et découvrir ou redécouvrir une famille pour le moins étonnante.
Tout au long de ma lecture, je me suis demandée pourquoi j'étais tellement happée par ce que je lisais, pourquoi un texte somme tout très personnel et portant sur de parfaits inconnus m'intéressait autant. Bien sûr, il y a mon attrait pour la plume de l'auteure, mais au-delà de ça, je crois que j'ai aimé ce livre pour son message universel. A travers cette sorte d'enquête familiale, Marie-Aude Murail explore les fondamentaux de l'existence, l'amour, les relations familiales, la séparation, le deuil. Et elle le fait presque avec candeur, de manière très naturelle et sincère, tout en conservant la pudeur nécessaire. Son regard singulier sur toutes ces choses confère une dimension particulière à ce journal intime.
J'ai plongé dans ces pages avec passion et j'ai passé un moment hors du temps, en apnée livresque, immergée dans la famille Murail. 
Un ouvrage remarquable, que l'on aime ou non l'oeuvre de Marie-Aude Murail.

L'iconoclaste, 440 pages, 2018

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Une jeunesse au temps de la Shoah, extraits d'Une vie (Simone Veil)

vendredi 22 février 2019

004941110.jpgMon grand matelot a eu ce texte à lire en cours de français il y a peu, et j'en ai profité pour le lire juste après lui. Comme depuis quelques temps je m'intéresse aux ouvrages (de fiction ou non) qui traitent de la seconde guerre mondiale, ce titre tombait à pic, si je puis dire.
Une jeunesse au temps de la Shoah est composé d'extraits d'Une vie, autobiographie de Simone Veil.
Ce court texte débute au moment de l'enfance de l'auteure et s'achève quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale.
J'ai lu d'une traite ce témoignage bouleversant, témoignage qui nous révèle l'indicible, nous plonge au coeur même de la guerre et des camps de concentration.
Au-delà de sa belle plume, ces pages démontrent quelle grande dame était Simone Veil. Une forte personnalité, quelqu'un d'admirable en touts points. Et même lorsqu'elle nous raconte l'horreur, c'est toujours sans s’appesantir sur ce qu'elle a vécu, sans porter de jugements, sans prendre parti. 
Heureuse d'avoir lu ce texte, et heureuse que mon grand matelot l'ait découvert à 14 ans, parce que je place beaucoup d'espoir en la connaissance et en la génération future. Parce qu'un homme averti en vaut deux, et que, peut-être, ces jeunes qui apprennent très jeunes les horreurs du passé, sauront éviter que l'Histoire ne se répète. 

Le livre de poche, 192 pages, 2010

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Le journal d'Anne Frank (Anne Frank)

mercredi 20 février 2019

001036543.jpgAlors que de nombreux collégiens/lycéens étudient cette oeuvre au cours de leur scolarité, je n'avais pour ma part encore jamais lu Le journal d'Anne Frank. Comme depuis quelques temps je m'intéresse aux ouvrages portant sur la seconde guerre mondiale, il était important que je découvre ce témoignage.

Au risque de choquer des lecteurs, il me faut avouer, bien que j'ai opté pour la version audio, que je me suis ennuyée à plusieurs reprises durant cette lecture.
J'ai découvert qu'en réalité, dans son journal, Anne Frank ne parle finalement pas beaucoup de la guerre, et que la plupart de ses écrits traitent de problèmes domestiques ou de son introspection d'adolescente en pleine transformation physique et psychique. 
C'est donc un témoignage touchant quand on sait quelle fut la fin tragique de cette jeune fille, mais pas passionnant pour qui cherche des informations sur la guerre.
D'autre part, il me faut avouer que j'ai trouvé détestable la personnalité d'Anne. A travers ses lignes, on découvre une gamine égocentrée au possible (ce qui n'est pas anormal compte tenu de son âge et de l'environnement difficile dans lequel elle vit) et fort peu sympathique. Elle possède une haute opinion d'elle-même, dénigre en permanence les autres, profère des propos d'une violence inouïe vis-à-vis de sa mère, bref, certains passages sont assez insupportables à lire. Dans les derniers mois de sa correspondance, on sent toutefois qu'elle a grandi et évolué, que sa manière de penser a changé.
Malgré ces bémols, j'ai plutôt apprécié cette lecture, et la raison tient à l'écriture d'Anne Frank, qui malgré son jeune âge, avait un vrai talent. Sa maturité et son humour font de son journal une oeuvre de qualité. Nulle doute que si elle était parvenue à l'âge adulte, elle serait devenue une auteure reconnue. 
Pour en terminer avec cette chronique, je suis heureuse d'avoir enfin découvert ce "classique" même si son contenu m'a déçue et si je n'y ai pas trouvé ce que j'y cherchais. J'ai ainsi préféré le journal d'Hélène Berr qui apporte un vrai regard éclairé sur cette période de l'Histoire.

Texte intégral lu par Irène Jacob et Pierre Tissot
Durée totale d'écoute : 12h00
Audiolib, 2011

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Auteur jeunesse, comment le suis-je devenue, pourquoi le suis-je restée ? (Marie-Aude Murail)

mercredi 23 janvier 2019

9782732037752-uk.jpgCette autobiographie partielle consacrée à son métier d'auteur est un petit bonbon pour les fans de Marie-Aude Murail !
Dans cet ouvrage, elle revient sur ses débuts dans l'écriture et sur son expérience d'auteur au fil des ans. 
J'ai lu d'une traite ce texte bien trop court à mon goût, et j'aurais aimé en apprendre plus. 
On retrouve dans ces pages le style irrévérencieux et drôle de Marie-Aude Murail, auteure chouchou qui m'a procuré de nombreux coups de cœurs ces dernières années. Quand on aime ses romans, c'est forcément intéressant de découvrir l'envers du décor. 
Seul bémol de ce livre, son côté un peu fouillis ; j'ai trouvé qu'il manquait de structuration et que les informations se succédaient, sans qu'il y ait forcément de liens entre elles. Le fond était intéressant, mais le propos un peu décousu. Au final, il s'agit davantage d'une série d'anecdotes que d'une réelle réflexion sur le parcours d'auteur.
Une lecture très agréable, mais qui me laisse sur ma faim !

Sorbier, 125 pages, 2003

Chère Mamie (Virginie Grimaldi)

lundi 24 décembre 2018

006032093.jpgUn peu à la manière d'un jeu, Virginie Grimaldi a commencé a écrire des lettres à sa mamie, qu'elle publiait sur les réseaux sociaux. Ces textes qui racontaient avec beaucoup d'humour des anecdotes de son quotidien étaient accompagnées de photos.
Ces missives ayant remporté un franc succès, ont donné naissance à ce recueil, Chère Mamie.
La plume de Virginie Grimaldi est ici très spontanée et drôle. Chaque texte est une dose de bonne humeur et la lecture en mode feuilleton est agréable, on peut lire quelques lettres, reprendre plus tard, picorer au gré de ses envies dans ces pages.
J'ai passé un super moment de lecture avec quelques fous-rires et beaucoup de sourires.

Si, en cette veille de Noël, vous cherchez un petit cadeau de dernière minute, voilà un ouvrage à placer sous le sapin.
Parce qu'il est original, parce qu'il est drôle, parce qu'il ne coûte que 5 € et surtout que tous les bénéfices sont reversés à l'association Cékedubonheur.
Bref, vous n'avez plus aucune excuse pour ne pas l'offrir autour de vous !

Le livre de poche, 231 pages, 2018

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Toute une histoire (Hanan El-Cheikh)

lundi 14 mai 2018

41jFC0Cg29L._SX310_BO1_204_203_200_.jpgDans ce roman biographique, l'auteur raconte l'histoire de sa propre mère, Kamleh. Née dans les années trente dans une famille pauvre du sud du Liban, elle fut mariée à l'âge de quatorze ans au mari de sa défunte sœur. Elle s'installa à Beyrouth avec la famille de son mari. Elle y rencontra Mohamed, un jeune homme lettré et passionné de poésie et tomba follement amoureuse de lui. Ecrit à partir des confessions de l'intéressée, ce livre raconte l'existence peu banale d'une femme qui vécut une passion hors norme.

Kamleh est un sacré personnage ! Pas vraiment vertueuse, cette jeune fille analphabète mariée de force à un homme qui aurait pu être son père osa beaucoup dans un pays et une époque où la liberté de la femme n'était pas vraiment de mise. Heureusement, sa débrouillardise et son obstination lui permirent de parvenir à ses fins et de vivre une grande passion. Le ton du roman est plutôt léger malgré la gravité du contexte, et l'on y découvre une femme étonnante. Kamleh est un personnage qui n'est pas exempt de défauts, elle est volontiers capricieuse, roublarde et égoïste. Du coup il est difficile de s'attacher à elle, mais on doit tout de même lui reconnaître une volonté hors du commun. Parvenir à divorcer pour se remarier avec son amant est à peine croyable dans le milieu dans lequel elle vivait. J'ai d'ailleurs eu le sentiment de lire une fiction tant le ton est détaché et même drôle par moments. Pourtant, ce portrait extraordinaire est bien une histoire vraie.

J'ai découvert ce livre grâce à la box Exploratology et en ai partagé la lecture (avec un léger décalage !) avec Tiphanie.
Une jolie rencontre pour une histoire d'amour unique.

Titre original : Hikâyatî sharh yatûl
Traduit de l'arabe par Stéphanie Dujols
Actes Sud (Babel), 328 pages, 2005 pour l'édition originale, 2014 pour la présente édition française

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Journal d'un vampire en pyjama (Mathias Malzieu)

mercredi 6 décembre 2017

9782367624365-001-T.jpegCoupDeCoeur2016.pngJe viens d'achever l'écoute de ce livre merveilleux, et il fallait que j'en parle de suite. De Mathias Malzieu, je n'avais jusqu'à présent lu qu'un seul roman, La mécanique du cœur, que j'avais trouvé superbe. 
Journal d'un vampire amoureux n'est pas une fiction, il s'agit d'un journal d'hospitalisation. En 2013, Mathias Malzieu apprend qu'il est atteint d'une aplasie médullaire (en gros, c'est un dysfonctionnement de la moelle osseuse) et doit subir une greffe de moelle osseuse.
Il va devoir effectuer plusieurs séjours à l'hôpital, dont deux de plusieurs semaines en chambre stérile. Pour tenir le coup, il plonge dans la création artistique et quelques années plus tard, ce journal ainsi qu'un album éponyme réalisé avec son groupe - Dionysos - verront le jour.
J'insiste sur le thème de création, car Journal d'un vampire amoureux n'est pas qu'une simple autobiographie d'une période douloureuse dans la vie de l'artiste. Ce dernier mêle en effet à la réalité son imagination débordante, ce qui donne lieu a un texte poétique d'une grande beauté. On retrouve ainsi l'univers de Mathias Malzieu qui ne se contente pas de décrire ce qu'il vit mais y adjoint ses remarques, ses envies et même ses rêves. Le style est très particulier, c'est un peu comme lire un conte de fées moderne. La fantaisie et la poésie transpirent de ce journal et lui confèrent un esprit d'optimisme étonnant. 
Les émotions sont fortes, parfois le cœur se serre, d'autres fois le sourire revient. Le dernier chapitre arrive et l'on a le sentiment d'avoir partagé un moment étrangement intime avec l'auteur, de mieux le connaître et l'apprécier, comme un ami qu'on découvrirait.
Un gros coup de cœur.

Dans cette superbe version audio (texte lu par l'auteur lui-même), Journal d'un vampire amoureux est suivi d'un autre texte, Carnet de Board, récit d'un voyage en Islande à skate. Ce carnet de bord est en quelque sorte la cerise sur le gâteau, puisque c'est le (court) récit de la réalisation d'un rêve de l'auteur après sa guérison. 

Texte intégral lu par l'auteur
Durée totale d'écoute : 4h58
Audiolib, 2017

Entretien avec Jean Teulé par Jean-Luc Hees

samedi 11 novembre 2017

9782367624211-001-T.jpegEn début d'année, je vous avais parlé de cette nouvelle collection intitulée L'écrivain chez Audiolib. C'est le deuxième entretien que j'écoute, cette fois avec Jean Teulé, un auteur que j'affectionne particulièrement.
Un interlude d'une petite heure qui m'en a appris davantage sur l'écrivain. Sa méthode de travail, son regard sur sa propre personne, son rapport à la littérature, son évolution professionnelle, ses doutes, son humilité aussi. 
L'entretien est fort bien mené et c'est en somme une discussion passionnante qui s'engage entre les deux hommes. Jean Teulé n'a pas sa langue dans sa poche, il dit les choses comme il les pense, sans état d'âme et parfois dans un langage très cru. J'ai beaucoup ri à l'écoute de certaines de ses réflexions, on retrouve l'écrivain entier et drôle des livres.

Entretien conduit par Jean-Luc Hees
Durée totale d'écoute : environ une heure
Audiolib, 2017

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