005635631.jpgVoilà LE roman à lire en cette période délicate. Vous voyagerez au Japon, vous découvrirez des coutumes, le métier d'écrivain publique, l'art de la calligraphie.
La papeterie Tsubaki est un roman contemplatif, doux, dépaysant, étonnant.
On y suit le quotidien de Hatoko, vingt-cinq ans, qui, après le décès de son aînée, reprend les rênes de la papeterie familiale et fait ses premiers pas en tant qu'écrivain public.
L'histoire se déroule dans la commune de Kamakura située au sud-ouest de Tokyo (Déjà, rien que le lieu, ça fait rêver. Je vous invite à chercher des photos de cette station balnéaire, et à me dire en commentaire si cela ne vous donne pas envie de partir illico pour cette destination !). C'est à la fois un récit initiatique, celui de l'héroïne qui renoue avec son passé, et une ode à l'existence tranquille, à l'instant présent. Au fil des saisons, on est transporté au pays du soleil levant durant une année.
J'ai adoré ce livre, la plume, l'originalité du sujet et la façon dont il est traité. Une bulle de sérénité.

(Merci Marie !)

Titre original : Tsubaki bunguten
Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako
Philippe Picquier, 374 pages, 2016 pour l'édition originale et 2018 pour l'édition française

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