Kerohan.jpgPrésentation de l'éditeur :

À douze ans, Viola a déjà traversé bien des épreuves. Lorsqu’elle est envoyée chez son oncle en Bretagne, avec son frère Sebastian, on lui dit que l’air marin lui fera du bien.
Il paraît que son oncle est très riche, qu’il habite un manoir, à Kerohan, et que l’on peut s’y reposer. Se reposer, vraiment ?
Certes, le parc est immense, et Viola et Sebastian ont chacun une chambre, mais il n’y a pas grand monde pour prendre soin d’eux. Et qu’est devenue la prétendue fortune de leur oncle ? Le manoir est bien vide et, à Kerohan, Viola et son frère sont des proies faciles pour l’ennui et la solitude.
Encore que… Peut-on parler de solitude quand d’étranges silhouettes parcourent les couloirs à la nuit tombée ? Quand Sebastian prétend avoir vu un korrigan ? Quand la salle de musique déserte résonne de la musique d’un piano ? Et que veille sur eux tous l’inquiétant docteur Vesper…

Cela fait quelques temps que j'ai découvert la plume de Naïma Zimmerman et que je m'intéresse à ses écrits. La lecture de Dix battements de cœur m'a donné envie de poursuivre ma découverte de l'oeuvre de l'auteur. Les ombres de Kerohan, un roman dont l'intrigue se déroule en Bretagne était le titre tout désigné pour cela.
Très clairement, Naïma Murail-Zimmerman a hérité des fées le don de la famille Murail et possède une très belle écriture. Elle sait conter, installer une ambiance, entraîner le lecteur dans son récit.
Dans Les ombres de Kerohan il y a tout cela, on est d'emblée immergé dans une atmosphère prenante et étouffante et c'est ce qui fait le sel de l'histoire. Histoire qui n'a rien d'extraordinaire, mais qui repose sur ce climat sombre, ce côté presque gothique.
Un bon moment.

L'école des loisirs (Médium), 235 pages, 2016

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