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Les lecteurs de ce salon savent combien j'aime l'écriture de Karen Marie Moning, et à quel point j'ai adoré sa série Fever. Qu'ils me pardonnent donc ce billet, car il ne sera pas complaisant.

Nouvelle série donc, dérivée de Fever, avec pour personnage principal Dani. 

Depuis que les murs sont ouverts, les faës vivent librement dans les rues de Dublin qui ne sont plus du tout sures pour les humains. Malgré son jeune âge, Dani est assez débrouillarde et a survécu jusque là sans trop de mal. Mieux, elle s'est auto-proclamée défenseur des faibles qu'elle tente de protéger des créatures fantastiques.
Depuis quelques temps, des lieux se retrouvent littéralement gelés, tuant les êtres qui s'y trouvaient. Le mystère plane sur ces scènes étranges et Ryodan (rappelez-vous, c'est l'ami de Barrons) demande à Dani d'enquêter avec lui. 

Mon avis concernant ce roman sera sévère, vous voilà prévenus ! Il faut dire que la déception a été d'autant plus forte que je partais dans cette lecture avec un a priori extrêmement positif. Je me réjouissait déjà de retrouver cet univers que j'ai tant aimé et ces personnages si charismatiques...

Allons-y point par point.

L'écriture. Oserais-je avouer que je me suis demandée à un moment donné si c'était bien Karen Marie Moning qui avait écrit  le roman, tant j'ai trouvé l'écriture mauvaise... Le style est lourd, mais lourd.... Les répétitions m'ont achevée, je n'en pouvais plus de retrouver les mêmes mots/expressions sur chaque page ou presque... Et j'entends déjà certains argumenter que c'est la traduction qui est mauvaise... Objection rejetée votre honneur, car il se trouve que c'est la même traductrice que pour la série Fever, donc l'argument ne tient pas !

Les personnages. Dani est certes un personnage sympathique, mais alors, quel manque de maturité, c'en est affligeant, vraiment. A 14 ans, elle se comporte parfois comme un enfant de maternelle, capricieuse, odieuse, bref, à claquer, je vous le dis ! Et puis son côté ego-centré à la longue, ça m'a tapé sur le système. Quant à Ryo qui me plaît bien, il est quasi inexistant dans ce premier tome, dommage, j'aurais voulu en découvrir davantage sur lui.

L'intrigue. Là encore, excusez-moi, est-on entrain de parler de l'auteur de Fever, celle-là même qui m'a fait trembler, a été à l'origine de plusieurs de mes nuits blanches ??? Parce que franchement, pour l'intrigue d'Iced, c'est un zéro pointé sur toute la ligne. Non seulement elle n'est pas intéressante, pas crédible et sans aucun suspense, mais en plus le roman est long, mais long.... On aurait supprimé un bon tiers des pages, que ça n'aurait rien changé au final !

Voilà, vous l'aurez compris, à mon grand désespoir, je n'ai pas aimé Iced, pire, je me suis ennuyée, peinant à achever cette lecture et fronçant tout du long les sourcils de déception. A l'heure qu'il est, ça m'a totalement refroidie et coupé l'envie de lire la suite. Peut-être le ferais-je un jour par curiosité, mais ça ne sera pas pour tout de suite, parce que chat échaudé craint l'eau froide.

Titre original : Iced
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu, 603 pages, 2013 pour l'édition française, 2012 pour l'édition originale