19766024-70b3-462b-a496-49a4c6f72eaa.jpgEt oui, cinq ans après l'avoir commencée, j'ai enfin terminé cette série ! Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ? Je regrette d'avoir mis autant de temps, d'abord parce que c'est une très bonne série, mais aussi car il a été plus difficile de raccrocher les wagons en m'y remettant des années après...
Aussi, si vous avez l'intention de lire Les vampires de Manhattan, je ne saurais que trop vous conseiller d'enchaîner les tomes ou au moins de ne pas en étaler la lecture sur une longue période. C'est vrai pour les séries de manière générale, mais plus encore pour celle-ci.

Dans ce septième et dernier tome donc, la narration est toujours construite à partir d'une succession de très courts chapitres, procédé qui me plaît beaucoup.
Je m'attendais à un final tout en action, en bouleversements, en combats héroïques, or ce n'est pas ici franchement le cas. Bien entendu, il se passe des choses et les personnages sont un peu malmenés, mais enfin il n'y a pas un suspense insoutenable non plus.
Pour autant, c'est un tome qui m'a semblé équilibré et juste au regard de la série, et qui clôt cette dernière de manière satisfaisante.
Une fois encore, j'ai été bluffée de voir à quel point l'histoire a pu évoluer entre le premier tome et les derniers. La série a gagné en maturité et ne ressemble plus vraiment à ce qui nous était proposé dans le tout premier opus.
Cela n'est pas pour me déplaire, et j'ai trouvé que Les vampires de Manhattan était une série qui sort de l'ordinaire. L'auteur a su créer un univers vampirique différent de ce que l'on a l'habitude de lire dans le genre, et c'est tant mieux.
Je suis donc heureuse d'avoir terminé cette saga et contente de cette lecture. Si vous voulez tenter, n'hésitez pas, c'est vraiment très chouette !

Titre original : Gates of paradise
Traduit de l'américain par Valérie Le Plouhinec
Albin Michel (Wiz), 379 pages, 2012 pour la version originale et la version française