ATT00000.jpegDeuxième roman que je lis de Silène Edgar, dans un registre plus léger et un genre différent.

Le titre donne le ton, on est en présence d'un texte truffé de jeux de mots et si ce procédé peut parfois m'agacer, dans Féelure, j'ai trouvé cela délicieux !

Le jour, Gwen est une personne ordinaire, un emploi à la bibliothèque de la ville, un mari, deux enfants. La nuit, elle est fée et travaille au sein de la Bridage Anti-Kidnapping de Fées. Au prochain solstice, elle devra faire un choix entre ces deux vies, rester humaine ou devenir fée pour toujours.

J'ai eu la chance de rencontrer l'auteur au salon La baie des livres, et lors de notre rencontre, elle m'a expliqué avoir écrit ce roman en parallèle avec Fortune cookies. En effet, il y a des similitudes entre les deux livres même si les histoires sont différentes et que l'une est bien plus légère que l'autre.

Dans Féelure, au-delà de ce monde fantastique de fées, le texte est parsemé de nombreuses références au monde réel. Un peu comme un jeu de piste, on se surprend à chercher les indices, les messages cachés. J'ai beaucoup aimé cette façon détournée de dénoncer les travers de notre société sous couvert d'un récit innocent sur les fées. 

Un petit bijou qui me donne envie de poursuivre ma découverte de l'auteur. 

Bragelonne (Snark), 85 pages, 2014