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Voilà un roman pour le moins déroutant parce qu'il n'est pas aisé de le rattacher à un genre en particulier. 
Le 28 octobre 1949, un long courrier à destination de New-York s’écrase dans l’archipel des Açores avec quarante-huit personnes à son bord. Il n'y aura aucun survivant. Parmi les passagers, il y avait des personnes célèbres comme le champion de boxe Marcel Cerdan et la violoniste virtuose Ginette Neveu, mais aussi des "anonymes".
Adrien Bosc, qui signe ici son premier roman, s'est intéressé à ce fait divers qu'il aborde sous un angle particulier. Tout en en retraçant le déroulement de cet événement, il s'interroge également quant aux raisons qui ont amené ces gens-là à monter à bord du Constellation. Il enquête, d'une certaine manière, sur les hasards de la vie qui ont conduit ces passagers à la mort, et sur les liens qui reliaient ces personnes entre elles.
Constellation n'est donc ni tout-à-fait un roman (bien que l'auteur en revendique l’appellation), ni tout-à-fait un documentaire, c'est un texte à mi-chemin entre les deux. 
Bien qu'ayant trouvé très intéressant de découvrir ce qui s'est passé ce 28 octobre 1949, ce texte m'a laissée sur ma fin car j'attendais de l'auteur qu'il propose une réelle intrigue, là où il se contente de commenter les faits. Une fois que j'ai compris et accepté quel serait le propos de l'auteur dans ce livre, j'ai pleinement apprécié son écoute.
L'écriture est superbe, et c'est, je crois, ce qui m'a fait aimer cette lecture. Adrien Bosc crée une sorte de fascination chez le lecteur, il introduit dans l'histoire comme une aura de mystère à laquelle j'ai été très sensible.
Au final, ce fut une belle écoute et une lecture intéressante.

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Texte intégral lu par Bernard Gabay
Audiolib, janvier 2015
Durée totale d'écoute : 4h46