Un peu de romance paranormale ? Avouez qu'il y avait longtemps, n'est-il pas ?!

Sans surprise, ce tome m'a énormément plu. Je dis sans surprise, car le premier m'avait séduite, il ne pouvait donc en être autrement du suivant, CQFD ! La rédemption du Berseker (rien que le titre, ça en jette, non ?) est le tome de Grimm Roderick, l'ami de Hawk, vous savez, le joli coeur du premier tome ! Grimm est donc berseker de son état, je ne spoile pas puisque c'est dans le titre... ce qui signifie qu'il n'est pas vraiment humain. Ce qui le distingue ? Des yeux d'un bleu de glace (si, si !), une force et une vitesse surhumaines et des capacités de guérison hors du commun. Bon, il n'est pas immortel non plus, hein, faut pas pousser mémé dans les orties. Mais autant de qualités réunies chez un seul homme, c'est déjà beaucoup, isn't it ?!
En plus de sa condition de bête apprivoisée (en quelque sorte), ce beau mâle cache un secret enfoui dans le passé. Toujours est-il que ledit mystère l'empêche de tomber amoureux, ou plus exactement d'avoir des relations avec une femme sous peine de la blesser (physiquement, s'entend). Mais il faut croire que les complications, la douce Jillian aime cela, car elle est bien décidée à séduire Grimm, voire à le rendre jaloux pour parvenir à ses fins...
Quel suspense ! Bon, comme d'habitude, je ne peux m'empêcher de présenter tout cela avec de la distance et de la dérision, il faut dire qu'il y a toujours tellement de clichés dans ce genre de romance, que ce serait difficile de les ignorer.
Mais cela ne signifie pas que je n'ai pas aimé ce que j'ai lu, bien au contraire ! C'est une série qui tient ses promesses (bon, ce n'est que le tome 2, mais tout de même) de divertissement et de papillons dans le ventre, bref, une bonne série du genre. Grimm est un personnage intéressant et j'ai apprécié notamment l'aspect mythologie autour du berseker.

Rendez-vous au prochain numéro !

Une autre fan de Grimm : Sandy

Titre original : To tame a highland warrior
Traduit de l'américain par Lionel Evrard
J'ai lu, 407 pages, 2012 pour l'édition française, 1999 pour l'édition originale