Bon, décidément, je fais mauvaise pioche ces derniers temps avec Monsieur Taniguchi... Après ma petite déception avec L'homme qui marche, voici de nouveau un album qui ne m'a pas emballée plus que cela...
Déjà, première chose qui m'a gênée, c'est le choix même des histoires qui composent ce recueil. Car si les quatre premières sont en continuité, la dernière n'a rien avoir avec les premières, et je me demande bien pourquoi elle figure dans ce volume. Passons. Exceptée l'histoire La terre de la promesse, donc, les autres sont liées entre elles et mettent en scène un couple et son quotidien. Des histoires qui sont essentiellement centrées sur les animaux domestiques que possèdent cet homme et sa femme, d'abord un chien qui va mourir, puis un chat. Je crois que c'est justement le choix de ce thème qui m'a déplu. Taniguchi m'a donné la désagréable impression qu'il mettait les animaux domestiques sur le même plan que les humains. ce qui en soit n'est pas gênant, car après tout pourquoi un être vivant aurait-il moins d'importance qu'un autre ? Sauf que dans ces récits, l'auteur laisse entendre que la perte d'un animal (ici un chien) serait aussi douloureuse que celle d'un parent... Cela me met mal à l'aise.
Au-delà de cette "gêne", je n'ai que moyennement accroché avec ces récits qui m'ont pour tout dire ennuyée. Petit regain d'intérêt et de curiosité toutefois avec La terre de la promesse qui se déroule dans un tout autre univers et qui m'a bien plu.

Me lasserais-je de Taniguchi ? J'espère que non...

Casterman (collection écritures) - 174 pages