Encore un livre qui attendait dans ma PAL depuis une éternité, et je suis bien heureuse de l'en avoir sorti.

Les contes qui composent ce recueil sont tous différents mais ont une couleur commune : le noir. Pas de conte de fées qui font rêver et mettent en scène des créatures acidulées, dans Les Terres qui rêvent, c'est sombre, très sombre, et ça fait parfois mal.
Il y a d'un côté cette douleur qui transpire des textes, et de l'autre cette écriture envoutante et poétique. Les deux se marient à merveille et offrent des histoires de grande qualité. Nathalie Dau s'inspire des mythologies du monde entier et nous offre un voyage inoubliable au pays de son imagination.
C'est beau, c'est touchant, c'est parfois empli de fiel, déroutant. J'ai adoré !

Nathalie Dau est une enchanteresse, elle maîtrise les mots, leur insuffle une magie incroyable, c'est sublime.

Vous aussi, entreprenez ce voyage au pays des Terres qui rêvent, vous en reviendrez changés ! Attention, c'est une écriture qui se mérite, aussi prenez votre temps pour découvrir ces histoires et en apprécier tout le charme.

Et la bonne nouvelle, c'est que le deuxième volume des Contes myalgiques est prévu pour le deuxième semestre de cette année !

Un extrait de la nouvelle Le violon de la fée (p.56) :

Je pris sa gourde de fer blanc, glacée contre ma paume, et bus avec délice un peu de cette eau claire au goût de neige et de ciel pur.
Puis j'attendis, mais il ne disait rien. Sa main piochait dans mon panier, les fruits s'écrasaient dans sa bouche en tachant ses lèvres de rouge et, derrière ses lunettes dorées, ses yeux de bogue et de châtaigne exprimaient le contentement.

Lecture commune avec Lhisbei

Le charme a opéré aussi chez Fashion, Chiffonnette et Florinette

Griffe d'encre (collection Recueil) - 161 pages