" Qui prend encore le temps, aujourd'hui, de grimper à un arbre en pleine ville ? D'observer les oiseaux, de jouer dans les flaques d'eau après la pluie ? D'aller jusqu'à la mer pour lui rendre un coquillage ? L'homme qui marche, à travers ses balades souvent muettes et solitaires, nous invite à partager le bonheur de déambuler au hasard. "

Cette introduction de l'éditeur présente parfaitement L'homme qui marche. Un homme qui prend le temps de regarder, d'observer ce qui l'entoure lors de ses nombreuse promenades. Les objets parfois insolites, les gens, le temps qui passe, les saisons. Une contemplation encore une fois illustrée avec sensibilité et avec une économie de mots puisque dans cet album c'est l'image qui est prépondérante.

C'est agréable à lire, mais pour une fois la magie Taniguchi n'a pas eu d'effet sur moi. Je déconseille donc de commencer par ce titre pour découvrir son univers. Mieux vaut lire par exemple Un ciel radieux.

Casterman (collection Ecritures) - 155 pages