La quatrième de couverture présente cet ouvrage comme "un récit d'amour et d'exil, bercé par la musique de Schumann".
Une résidence désertée, seulement occupée par deux rescapés... Le temps qui passe, la pluie incessante, le son du piano, et des souvenirs qui refont surface. Deux hommes, d'abord voisins puis liés par leur destin, épuisent ensemble les heures d'une existence devenue vide. Coupés du reste du monde, ils n'ont plus que le passé pour s'y rattacher.
Entre poésie et douce mélancolie se déroule le fil de l'histoire de ces deux personnages. Le rythme est lent, le récit se forme petit-à-petit, alternant présent et passé. Des héros de l'histoire, nous ne saurons pas grand-chose finalement, et pourtant Le goût des abricots secs se laisse lire avec intérêt.
Un court roman qui nous place hors du temps, dans une espèce d'apesanteur étrange et prenante. Un moment agréable de lecture, mais qui, je le crains, ne laissera guère de traces après son passage...

Les avis de Dda qui l'a proposé pour le prix Biblioblog et de Clarabel

Lu dans le cadre du Prix Biblioblog 2009

Rouergue (collection La brune) - 94 pages